top of page

Alpha Sidibé : survivre au désert mauritanien sur la route migratoire

Redaction

30 sept. 2025

Dans le silence écrasant du désert mauritanien, entre sable brûlant et horizon sans fin, des milliers de migrants tentent chaque année de traverser ce territoire hostile pour rejoindre le Maghreb et, au-delà, l’Europe. Parmi eux, Alpha Sidibé, un jeune originaire d’Afrique de l’Ouest, a accepté de partager son parcours, marqué par la douleur mais aussi par l’espoir.

Le départ, entre espoir et désillusion

Alpha Sidibé a quitté son pays natal avec un rêve : offrir un avenir meilleur à sa famille. Comme beaucoup de jeunes, il voyait dans l’Europe une promesse d’opportunités et de dignité. « J’ai vendu mes maigres biens et confié mes économies à des passeurs, pensant que le chemin serait difficile mais possible », confie-t-il.

Le désert mauritanien, un piège mortel

Très vite, le voyage s’est transformé en épreuve. La traversée du désert mauritanien a révélé la brutalité de la migration irrégulière :

  • Températures dépassant les 45 degrés, sans abri ni repères.

  • Pénurie d’eau et de nourriture.

  • Véhicules en panne, abandonnant les passagers à leur sort.

« Nous avons marché des heures interminables, certains n’ont pas survécu. Le sable avalait nos pas, et la chaleur faisait perdre la raison », raconte Alpha d’une voix tremblante.

Solidarité au milieu du désespoir

Pourtant, dans cette traversée inhumaine, des gestes de solidarité ont sauvé des vies. « Entre migrants, nous partagions la moindre goutte d’eau, un morceau de pain. C’était la fraternité dans la douleur », dit-il.

Ces moments rappellent que derrière les chiffres froids de la migration se cachent des destins humains, faits de courage et de sacrifices.

Un appel à la conscience collective

Le témoignage d’Alpha Sidibé met en lumière les risques extrêmes auxquels s’exposent les migrants dans le désert. Chaque pas est une lutte contre la mort, chaque nuit une incertitude.

« J’aimerais que les jeunes comprennent que le chemin est plus dangereux que ce qu’on imagine. Je ne dis pas de ne pas rêver, mais de réfléchir avant de partir », avertit-il.

Entre douleur et espoir

Aujourd’hui, Alpha Sidibé porte encore les cicatrices de ce voyage. Mais malgré la souffrance, il garde un espoir : celui qu’un jour, les routes migratoires ne soient plus synonymes de drames et que chaque jeune puisse bâtir son avenir chez lui ou ailleurs, mais en sécurité et dignité.

Recevez l'actualité mondiale dans votre messagerie. Abonnez-vous à notre newsletter.

Merci pour votre inscription.

  • Facebook
  • LinkedIn

Mentions légales

© 2025 par Le JDF -  

bottom of page